La reine parle du Canada
Je me joins à tous les Canadiens en cette première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation pour réfléchir à l'histoire douloureuse que les peuples autochtones ont endurée dans les pensionnats du Canada, et au travail qu'il reste à faire pour guérir et continuer à bâtir une société inclusive. Elizabeth R.
Message de la Reine aux Canadiens, 30 septembre 2021
Alors que les Canadiens connaissent des changements profonds et rapides dans leur vie, nous sommes tous préoccupés par l'avenir. Il peut être difficile de garder espoir face à la perte et à l'incertitude, mais les Canadiens ont de nombreuses raisons d'être optimistes, même dans les moments les plus difficiles.
Partout au Canada, d'innombrables personnes continuent de prendre soin des plus vulnérables et de fournir des services essentiels à leurs concitoyens. Je suis reconnaissant de leur dévouement et de l'espoir qu'il suscite.
Au cours des semaines et des mois à venir, les Canadiens devront continuer à travailler ensemble pour assurer la santé et la vitalité de nos collectivités. Je sais que les Canadiens resteront optimistes et qu'ils sauront relever les défis qui les attendent.
Mes pensées et mes prières accompagnent le peuple canadien en ce moment. Elizabeth R.
Message de Sa Majesté la Reine au peuple canadien sur la pandémie de COVID-19, 5 avril 2020
Partout au Canada, d'innombrables personnes continuent de prendre soin des plus vulnérables et de fournir des services essentiels à leurs concitoyens. Je suis reconnaissant de leur dévouement et de l'espoir qu'il suscite.
Au cours des semaines et des mois à venir, les Canadiens devront continuer à travailler ensemble pour assurer la santé et la vitalité de nos collectivités. Je sais que les Canadiens resteront optimistes et qu'ils sauront relever les défis qui les attendent.
Mes pensées et mes prières accompagnent le peuple canadien en ce moment. Elizabeth R.
Toute ma vie j’ai vu le Canada se développer en tant que nation de façon remarquable. Ce pays vaste, riche et varié en a inspiré plus d’un et en a attiré beaucoup plus par son adhésion à certains principes. Il y en a d’imbriqués dans la loi, mais j’imagine qu’il y en a tout autant qui se retrouvent dans le cœur de tous les canadiens.
Toronto lors d’un dîner officiel, le 5 juillet 2010
Un jour ma mère m’a dit que ce pays était comme un chez-soi loin de son chez-soi pour la Reine du Canada. Monsieur le Premier ministre, je suis heureuse de vous rapporter que c’est encore vrai aujourd’hui.
Garrison Grounds, Halifax, le 28 juin 2010Nous faisons une pause aujourd’hui en tant que canadiens fiers et reconnaissants afin de célébrer le quatre-vingt-treizième anniversaire de la victoire de cette nation à la Crête de Vimy, mais également pour rendre hommage au sacrifice d’une génération de jeunes gens vraiment remarquables qui a aidé à mettre fin au conflit le plus terrible que le monde ait connu [...]. Cet immense sacrifice peut être correctement considéré comme un moment déterminant de l’Histoire du Canada, un que nous n’oublierons jamais. Et maintenant ils s’en sont allés - et tous les Canadiens pleurent notre perte collective. Cependant leur mémoire restera à jamais gravée dans les cœurs du peuple reconnaissant et sur les pages de notre histoire comme symbole de service, d’honneur et de dévouement. Présents dans nos esprits et dans notre cœur, nous nous souviendrons toujours d’eux.
Message du Jour de la Crête de Vimy, le 9 avril 2010 Dans toute Histoire nationale il y a des moments et des endroits, quelquefois loin de chez soi, qui, en rétrospective, peuvent être considérés comme des points de repère autour desquels l’histoire tourne, des moments qui distinguent une nation pour toujours. Ceux qui cherchent la distinction de la fondation du Canada feraient bien de commencer par regarder ici, à Vimy.

La reine, Garrison Grounds Halifax


Jusqu’à ce jour d’il y a quatre-vingt-dix ans, la Crête de Vimy avait été réputée invincible; ce fut une leçon apprise au prix d’un coût terrible pour les forces armées de la France et de l’Angleterre. Pour les alliés, cette crête était devenue le symbole de la futilité et du désespoir. Ce fut à l’encontre de ce défi insensé que les quatre divisions de régiments canadiens furent rassemblées pour ne former qu’une seule armée pour la première fois.
En l’espace de quelques heures, en ce matin froid et maussade du lundi de Pâques, les Canadiens devinrent maîtres de la crête, réussissant ce que nombreux avaient cru impossible. Leur victoire fut le fruit non seulement d’un ingénieux plan de bataille élaboré par les commandants canadiens, mais surtout du courage et de la détermination avec lesquelles les soldats canadiens exécutèrent leur mission.
Pas moins de quatre canadiens se firent attribuer la Croix de Victoria pour bravoure exceptionnelle au combat, quoiqu’on puisse facilement dire que chaque soldats a fait preuve de bravoure exceptionnelle si fougueuse fut l’attaque canadienne. Ce fut une victoire éclatante. Mieux, en capturant cet objectif formidable, les troupes canadiennes ont transformé la Crête de Vimy de symbole du désespoir en source d’inspiration. Après deux ans et demi de marasme meurtrier, il semblera maintenant possible que les alliés puissent triompher et que la paix puisse un jour être restaurée.
Ici, en cette terre sacrée par le sacrifice de tant, nous commémorons leur courage et leur exploit. Leur victoire fit davantage que de donner l’espoir; elle permit au Canada, qui le méritait tant, d’occuper sa place sur la scène internationale à titre de fière nation souveraine, forte et libre. Le Monument commémoratif du Canada à Vimy témoigne de la grande force du Canada et de son attachement à la liberté. Il témoigne aussi de la profonde solidarité qui lie le Canada et la France. En dernier lieu, il témoigne surtout de la vaillance, du courage et du sacrifice des braves Canadiens qui ont inspiré un jeune pays à devenir une magnifique nation.
A leur souvenir éternel, au Canada, à tous ceux qui servent la cause de la liberté, et à tous ceux qui ont perdu leur vie en Afghanistan, je dédie à nouveau ce site mémorial magnifiquement restauré.
Discours de la Reine du Canada lors de la nouvelle inauguration du Mémorial de la Crête de Vimy lors du 90ème anniversaire de la Bataille de la Crête de Vimy, Vimy, France, le 9 avril 2007Le soixantième anniversaire du Débarquement de Normandie est un moment pour la gratitude et un moment pour la commémoration. Aujourd’hui nous honorons ceux qui ont donné leurs vies au cours de cette campagne, et tous ceux ici qui ont combattu à leurs côtés au cours de cette grande bataille militaire.
Cérémonie de Commémoration du 60ème anniversaire du Jour-J Canadienne, Plage Juno, Normandie, France, 6 juin 2004Lors d’une visite antérieure j’avais dit que [...] je veux que la Couronne au Canada représente de tout ce qu’il y a de meilleur et de plus admiré dans l’idéal canadien. Je continuerai à faire de mon mieux pour que cela reste ainsi tout au long de ma vie, et j’espère que vous continuerez à m’apporter votre appui dans cette tâche. J’aimerais répéter ces mots aujourd’hui alors que nous continuons, ensemble, à construire un pays qui demeure l’envie du monde.
Edmonton, à l’Assemblée Législative de l’Alberta, 24 mai 2005[...] que ça soit quand je regarde les courses de diligences au Stampede de Calgary ou les prouesses athlétiques aux Olympiques de Montréal, quand j’écoute une chanson Inuit d’accueil à Nunavut ou le son des cornemuses en Nouvelle-Écosse, je me suis toujours sentie non seulement bienvenue, mais aussi chez moi au Canada. J’ai tellement de souvenirs vivides et un sentiment de fierté immense de faire partie de la famille canadienne. C’est une relation que j’affectionne et un pays pour lequel j’ai une affection profonde et durable. [... .] Vos liens persistants avec la Couronne démontrent non seulement un respect envers l’héritage de l’histoire mais aussi pour les principes de paix, d’ordre et de bon gouvernement développé par les pères de la Confédération qui étaient visionnaires, et on travaillé si diligemment pour faire de ce pays une réalité.
Edmonton à un dîner donné par le Gouvernement du Canada, 24 mai, 2005
La Reine à une commémoration sur Juno Beach

La Reine avec le maire d’Edmonton

Queen Elizabeth à Iqaluit
La dernière fois que nous sommes venus ici en 1987, j’ai parlé du rôle de la Couronne dans la vie quotidienne du Canada, de mon rôle en tant que votre Reine et de mon attachement à cette terre et à ses gens... Quand vous étiez premier ministre, vous avez évoqué le rôle de la Couronne en tant que symbole de l’unité nationale pour le Canada et la Saskatchewan. Pour d’autres, une des valeurs les plus sûres de la Couronne en est la stabilité et la continuité avec le passé que Celle-ci peut amener au présent. Ma mère m’a dit une fois que ce pays était comme son chez-soi loin de chez soi pour la Reine du Canada. Mesdames et messieurs, six décennies plus tard c’est encore vrai, [...] et ça fait du bien d’être de retour.
Regina, à l’Assemblée Législative de la Saskatchewan, 18 mai 2005Cette pierre a été extraite du sol du Château Balmoral de la Région montagneuse d’Écosse - un endroit cher à mon arrière-arrière-grand-mère, la Reine Victoria. Il symbolise la fondation des Droits des peuples des Premières nations réfléchis dans les traités signés avec la Couronne durant son règne.
Portant le sceau de la Reine Victoria ainsi que le mien, cette tablette de pierre est présentée à l’université des Premières Nations du Canada dans l’espoir qu’elle servira de rappel de la relation spéciale entre la Souveraine et toutes les populations des Premières Nations.
Regina, Lors de la présentation de cette tablette de pierre tirée du sol du Château Balmoral à l’Université des Premières Nations, 17 mai 2005Je suis fière d’être la première de la Famille Royale Canadienne à être accueillie dans le territoire le plus neuf du Canada..
Iqaluit, à partir du trône de la Législature Territoriale, 2002Je chéris ma situation dans la vie du Canada, et mon lien avec les canadiens de partout [...]. C’est mon privilège de vous servir en tant que Reine du Canada au meilleur de mes compétences, de jouer mon rôle dans l’identité canadienne, de garder les traditions et l’héritage canadiens, de reconnaître l’excellence et l’accomplissement canadiens et de chercher à donner un sens de continuité à ces temps excitants, en perpétuel changement, que nous pouvons nous compter chanceux de vivre.
Vancouver, lors d’un cross-country, durant le retour au pays du Jubilé d’Or, 2002 Ce n’était pas une coïncidence qu’au moment où j’ai lancé le site du Palais de Buckingham sur l’internet cette année, le lien que j’ai utilisé était un lien vers des étudiants ontariens. C’était parce que les canadiens semblent avoir cette aptitude naturelle aux finesses de la technologie, qui est leur choix naturel.
Ottawa, 1997Les gens du grand Nord tiennent une place privilégiée dans nos souvenirs et dans notre cœur.
Yellowknife, le 21 aout 1994 Il est de mise qu’ici, dans la capitale nationale, et devant les édifices parlementaires, nous célébrerions cette anniversaire. Cela me rappelle la dernière fois que j’étais de passage, de la façon avec laquelle le Jour du Canada a réuni La Souveraine, le Parlement et les gens. Aujourd’hui, alors que les canadiens travaillent à la modernisation et à l’amélioration de la Constitution, cette unité composée de ces trois éléments est encore plus significative.
Ottawa, Fête du Canada, 1992
Reine Elizabeth lors d'un match de Hockey à Vancouver

Vous avez hérité d’un pays qui mérite particulièrement d’être préservé. Je fais appel à vous tous de chérir cet héritage et de le protéger de toutes vos forces.
Colline du Parlement, Ottawa, 125ième Fête du Canada, 1992Notre cérémonie nous réunit ensemble, Souveraine, Parlement et population - les trois parts de la Monarchie Constitutionnelle. C’est un système dans lequel ceux qui représentent la communauté viennent se rassembler et essaient de s’accorder ensemble, plutôt que de s’interpeller sur des différences qui seraient susceptibles de les diviser encore plus.
Ottawa, 1990Je suis aujourd’hui à vos côtés et, comme plusieurs membres de ma famille, je l’ai été aussi au cours de plusieurs occasions dans la vie de ce pays. Je me souviens particulièrement un autre Premier Juillet durant l’année du centenaire, ici, sur la Colline Parlementaire. J’avais alors déclaré, et je le répète aujourd’hui, que “le Canada est un pays qui a été favorisé au-delà de la plupart des autres pays du monde”. C’est un pays pour lequel ça vaut la peine de travailler [...]. Je ne suis pas une amie qui n’est là que lorsque tout va bien, et je suis heureuse d’être ici en ces temps précaires. J’espère que ma présence va rappeler ces nombreuses années d’expérience commune et susciter de nouveaux espoirs pour l’avenir. L’unité des citoyens canadiens était la plus importante préoccupation en 1867, et ça l’est encore aujourd’hui. Il n’y a pas de force outre la force de la volonté des gens qui puisse garder les canadiens ensembles [...]. Je ne peux pas croire que les canadiens ne trouveront pas des solutions aux présentes difficultés.
Colline du Parlement, Fête du Canada, 1990 La démocratie parlementaire a amené tolérance et flexibilité - un bon équilibre entre droits individuels et responsabilités collectives. Et ceci c’est parce que la monarchie constitutionnelle a toujours mis l’emphase sur les gens dans la communauté - en quelque sorte, une famille nationale avec un souverain à sa tête.
1987, SaskatoonDemain je retourne chez moi au Canada.
Lors de son départ de Californie vers la Colombie-Britannique, 1983 Aujourd’hui, j’ai proclamé cette nouvelle constitution [...]. Il n’y a pas de meilleur moment selon moi, en tant que Reine du Canada, pour déclarer encore une fois ma confiance sans borne pour l’avenir de ce pays merveilleux.
Colline du Parlement, 1982De plus en plus je connais notre pays plutôt bien.
1978Je me dédie une nouvelle fois au gens et à la nation que je suis fière de servir.
Discours du Trône, Ottawa, 1977
Prononcer le Discours du Trône, 1977

L’association de ma famille avec ce pays au cours de nombreuses générations me permet de voir et d’apprécier un autre point de vue, celui de l’histoire.
1977Je veux que la Couronne soit vue comme un symbole de souveraineté nationale appartenant à tous. Ce n’est pas seulement un lien entre les nations du Commonwealth, mais aussi entre les citoyens canadiens de toute origine, nationale ou raciale. [...]. Je veux que la Couronne au Canada représente tout ce qu’il y a de mieux et de plus admiré dans l’idéal canadien. Je continuerai de le vouloir tout au long de ma vie. J’espère que vous allez tous m’apporter votre aide dans l’accomplissement de cette tâche.
Toronto, 1973Le Canada ne demande à aucun citoyen de renier ses ancêtres, de répudier son héritage - seulement que chacun accepte et valorise la liberté culturelle des autres comme il profite de la sienne. C’est une invitation en douceur, cet appel à la citoyenneté […]
Regina, 1973L’unité canadienne n’est pas l’uniformité.
Lors d’une cérémonie de citoyenneté, Vancouver Merci d’être simplement qui vous êtes.
Yellowknife, aux Inuits qui étaient trop timides pour l’approcher, 1970 L’industrie et le commerce peuvent bien apporter la richesse à un pays, mais le caractère de la nation est défini par d’autres facteurs. La race, la langue, la religion, la culture et la tradition contribuent tous à celui-ci, et quand je songe à la diversité de ces facteurs dans le Canada d’aujourd’hui et des accomplissements qui ont germé de leur union, je me sens fière et heureuse d’être La Reine d’une telle nation.
L’émission du jour de l’Action de Grace, sur CBC Radio & Télévision, la première émission jamais diffusée en ondes par La Reine, 1957Alors que je m’adresse à vous ici pour la première fois, je rappelle à votre mémoire les mots d’une Élisabeth d’antan, quand, il y a plus de trois siècles, elle a parlé avec son cœur, au président de la chambre et aux membres du parlement et a dit, “Quoique Dieu m’ait élevée très haut, malgré cela je considère que c’est par la gloire de ma couronne - que j’ai régné avec vos amours.” Aujourd’hui, ici dans le Nouveau Monde, je vous déclare que c’est mon vœu que, pour les années à venir, je règne ainsi sur le Canada et qu’on se rappelle ainsi de moi.
Discours du Trône, Ottawa 1957Dès le moment où j’ai foulé le sol du canadien, le sentiment de bizarrerie s’est évanoui, car j’avais compris maintenant que j’étais non seulement parmi des amis mais aussi parmi des compatriotes.
Premier tournée canadienne de la princesse Elizabeth, 1951