Foire aux questions

Vous trouvez ci-dessous des renseignements sur :

  • Obtenir le portrait officiel canadien de Sa Majesté;
  • Contacter la Reine et les membres de la famille royale;
  • Recevoir un message de félicitations de la Reine pour une occasion spéciale;
  • Demander le patronage royal ou le permis de porter le titre « Royal » par un organisme;
  • Inclure votre organisme ou ville dans l’itinéraire d’une tournée royale;
  • Travailler à Buckingham Palace comme un guide touristique pendant l’été;
  • Comment porter un toast à la Reine;
  • Contribuer à la Ligue;
  • Sponsoriser un orateur de la Ligue pour votre évènement;
  • Le titre « Défenseur de la Foi » et le Droit divin des Rois; et
  • Comment une monarchie héréditaire est-elle conciliable avec l’égalité des personnes?

Comment puis-je obtenir le portrait officiel canadien du Roi?

Un portrait photographique officiel du Roi du Canada devrait être disponible dans les 3 à 5 prochains mois. D’ici là, la Ligue continuera d’offrir le portrait officiel de notre défunte reine, dont la mémoire chérie est toujours parfaitement appropriée à afficher, tout comme beaucoup de gens le font pour les membres de leur famille qui sont décédés. La Ligue espère continuer à être responsable de la distribution du portrait lithographique du roi et nous nous attendons à ce que Patrimoine canadien offre à nouveau des téléchargements de cette image. Nous nous attendons à ce qu’un portrait de la reine Camilla soit également disponible. Restez à l’affût des annonces publiques et des modifications apportées aux offres de notre boutique en ligne.

J’ai entendu qu’on peut travailler à Buckingham Palace comme un guide touristique pendant l’été Est-ce vrai? Comment puis-je trouver des renseignements sur ça?

C’est vrai—vous pouvez lire un compte-rendu animé des expériences d’un jeune membre de la Ligue à Londres à la page 27 de l’édition d’Automne-Hiver des Nouvelles monarchiques canadiennes, accessible en format pdf ici. Si vous êtes intéressé par cette opportunité, consultez  le site Web ici (Disponible en anglais seulement).
AVERTISSEMENT : Nous ne savons pas comment les importants travaux de rénovation du Palais, qui dureront 5 ans, pourraient affecter cette opportunité.

Comment est-ce que je peux demander des salutations du Roi pour un anniversaire spécial ou un anniversaire de mariage?

Sa Majesté est heureuse d’envoyer ses salutations à ses sujets centenaires et aux couples mariés depuis 60 ans et plus. Il est nécessaire d’envoyer une demande à Rideau Hall bien avant l’occasion. Pour des informations complètes, appelez à Rideau Hall au 1-800-465-6890, ou accédez au site Web du gouverneur-général à www.gg.ca. AVERTISSEMENT : Des problèmes de personnel et d’approvisionnement en papier à Rideau Hall ont récemment entraîné de longs retards dans l’émission de ces précieux vœux royaux.

Comment peut un organisme demander le patronage royal ou porter le titre « Royal »?

Ces marques de faveur royale ne sont accordées que rarement; le gouvernement ne peut pas accorder le patronage royal au nom du Roi. Des critères pour qu’un organisme reçoive l’une ou l’autre sont définis sur le site Web de Patrimoine Canadien ici. Une enquête non officielle peut être effectuée d’abord par le secrétaire canadien de Sa Majesté le Roi, Donald Booth, CVO, Huissier du bâton noir au Sénat, le Sénat, Ottawa (ON) K1A 0A4. Selon l’expérience, une demande pourrait recevoir plus favorable considération si un ministre de la Couronne aidait à la favoriser, bien que le succès ne soit pas garanti.

Si un demandeur a un rapport existant avec un autre membre de la famille royale, il lui est permis d’écrire directement au secrétaire particulier concerné en référence à la possibilité de patronage de ce personnage.

Comment pourrais-je contacter le Roi et les autres membres de la famille royale?

Le Roi fait bon accueil aux expressions franches des soucis des Canadiens. Celles-ci peuvent être envoyées à Sa Majesté via son Secrétaire particulier, le très honorable Clive Alderton, et adressées à : Buckingham Palace, Londres, Royaume-Uni SW1A 1AA. La salutation correcte est « Cher M. Alderton ». Votre lettre peut commencer en lui demandant « avec respect que vous informiez Sa Majesté de mes soucis ». Les lettres dirigées directement à Buckingham Palace doivent être suffisamment affranchies au tarif international.

Les membres de la famille royale n’envoient pas d’autographe, ni d’image autographiée. Si vous dirigez un évènement d’une œuvre de charité reconnue et voulez obtenir tel article pour des enchères ou dans un but semblable, vous pouvez écrire au secrétaire particulier approprié et lui expliquer en détail la nature de l’œuvre de charité et demander la considération d’une proposition spécifique de votre requête d’assistance royale. Cependant, il est probable que la plupart de ces demandes ne puissent pas être accommodées à moins que le membre de la famille royale ne soit le patron de l’organisme concerné.

Rideau Hall peut aussi effectuer la livraison de correspondance des Canadiens à Buckingham Palace. Il est recommandé que les Canadiens écrivent d’abord à Rideau Hall, plutôt que directement au palais, si la question demande conseil ou information de la part de Rideau Hall que les fonctionnaires du palais pourraient avoir besoin (par exemple, des demandes de patronage royal et celles d’utilisation du préfixe Royal, et de sujets concernant des visites royales, des demandes, des messages de félicitations, des offres de cadeau et des sujets semblables). L’adresse est : Rideau Hall, 1 promenade Sussex, Ottawa (ON) K1A 0A1.

Les Canadiens peuvent écrire directement aux autres membres de la famille royale. La forme correcte de salutation pour le courrier personnel est « Votre Altesse royale » et la fermeture usuelle est « Je reste, monsieur (madame), très sincèrement votre… » mais vous êtes libre d’écrire de façon confortable.

Leurs adresses sont les suivantes:

Leurs Altesses royales
le prince et la princesse de Galles
Adelaide Cottage,
Frogmore, Windsor,
Berks. Royaume-Uni, S4L 2JQ


Leurs Altesses royales
the duc & la duchesse de Cambridge
Clarence House
Londres
Royaume-Uni SW1A 1BA

Son Altesse royale
la princesse royale
Buckingham Palace
Londres
Royaume-Uni SW1A 1AA


Leurs Altesses royales
le comte et la comtesse de Wessex
Bagshot Park, Bagshot
Surrey
Royaume-Uni GU19 5PL

Leurs Altesses royales
le duc et la duchesse de Gloucester
Kensington Palace
Londres
Royaume-Uni W8 4PU


Son Altesse royale
le duc de Kent
St James’s Palace
Londres
Royaume-Uni SW1A 1BQ

Son Altesse royale
la duchesse de Kent
Wren House, Palace Green
Londres
Royaume-Uni W8 4PY


Son Altesse royale
la princesse Alexandra
Buckingham Palace
Londres
Royaume-Uni SW1A 1AA

 Comment peut-on porter correctement un toast à le Roi? Est-il approprié seulement lors d’occasions formelles? Devons-nous servir de l’alcool?

Il est normal de boire à la santé de la Reine aux déjeuners et aux diners publics aussi bien qu’à d’autres occasions telles que des diners régimentaires et des fonctions de club. Le toast fidèle, comment il s’appelle habituellement, est toujours le premier (ou l’unique) toast à être offert, normalement une fois que le dessert est servi, bien que l’étiquette moderne permette que cette cérémonie se produise après le plat principal.

Dans un dîner formel, la personne qui propose le toast demande que les invités emplissent leurs verres et se lèvent. Puis il propose le toast dans l’une ou l’autre ou toutes les deux langues officielles du Canada, comme suit : « Mesdames et messieurs, le Roi » ou « Mesdames et messieurs, le Roi du Canada ». Les participants soulèvent leurs verres et puis consomment une petite partie de leur contenu—l’utilisation de l’alcool est optionnelle. Beaucoup de sujets fidèles choisissent alors d’ajouter les mots affectueux, « Et que Dieu la bénisse » avant de se rassoir.

Il est également correct de porter un toast au Roi aux rassemblements et aux repas quotidiens de famille, particulièrement lors des anniversaires royaux et des évènements royaux, et des jours fériés nationaux. À ces occasions, particulièrement quand les jeunes ou les nouveaux Canadiens sont présents, il est normal que l’orateur dise quelques mots au sujet de la nature spéciale de l’évènement et pourquoi il est approprié d’honorer Sa Majesté, et demande seulement alors à chacun à la table de se lever. Les enfants debout peuvent proposer et répondre convenablement à un tel toast, apprenant non seulement une bonne leçon dans l’éducation civique canadienne mais également l’étiquette sociale appropriée.

La Ligue est-elle un organisme de charité? Mes dons sont-ils déductibles d’impôt?

Malheureusement, les dons faits à la Ligue monarchiste du Canada ne sont pas considérés déductibles de l’impôt par l’agence de revenu du Canada. Car la ligue n’accepte aucune subvention publique, elle compte entièrement sur la générosité de ses membres à travers le Canada afin d’accomplir ses programmes d’activités.

Comment est-ce que je m’organise pour qu’un orateur de la Ligue vienne s’adresser à mon club, mon collège ou organisme?

La ligue a accès à une foule d’experts dans beaucoup de domaines des aspects de la couronne canadienne qui seront enchantés de s’adresser aux gens ou aux organismes intéressés, souvent gratuitement sauf pour le transport et les dépenses afférentes, si requis. Veuillez diriger de telles demandes vers le bureau national, à domsec@sympatico.ca, lequel vous dirigera vers l’orateur potentiel le plus approprié.

Pourquoi la reine avait-elle le titre « Défenderesse de la Foi » au Canada quand nous n’avons pas de religion d’état? Est-ce que ce titre a quelque chose à voir avec le Droit divin des Rois?

À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas si, et quand, une nouvelle loi sur les titres royaux, ou des modifications à la loi existante, pourraient être présentées par le gouvernement du Canada. Les informations qui suivent sont exactes jusqu’à ce que la situation soit clarifiée.

Quand notre défunte Reine est venue au trône en 1952, chacun de ses royaumes (les pays dont elle est Souveraine) a adopté sa propre formule pour se rapporter à la Reine d’une manière légale et formelle.

Pour le Canada, ce titre est établi comme suit :

Elizabeth II, par la grâce de Dieu, reine du Royaume-Uni, du Canada et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth, défenseur de la foi

Au Parlement du Canada le 3 février 1953, dans le débat sur le projet de loi proposant d’accorder ce titre à La Reine, le premier ministre Louis St Laurent a expliqué pourquoi le terme « défenseur de la foi » a été maintenu :

Dans notre pays [le Canada et les autres monarchies non-britanniques du Commonwealth] il n’y a aucune église établie, mais dans nos pays il y a les gens qui ont foi dans la direction des affaires humaines par la sagesse infinie de la Providence ; et nous avons estimé que c’était une bonne chose que les autorités civiles aient proclamé que leur organisation est telle qu’elle se porte à la défense de la croyancepermanente dans une puissance suprême qui commande les affaires des simples hommes, et cela pourrait n’être aucunement objecté raisonnablement parquiconque croit en un être suprême, d’avoir le souverain, le chef de l’autorité civile, décrit comme croyant et défenseur de la foi,pour un dirigeant suprême.

Contrairement à la perception erronée parfois véhiculée par les médias, Elizabeth II—qui, personnellement, était anglicane (en Angleterre) et presbytérienne (en Écosse), deux nations qui ont une religion d’État officielle—ne joue aucun rôle officiel d’administration ou de représentation de l’Église Anglicane du Canada. C’est en fait la couronne canadienne qui garantit à tous les citoyens le droit d’adorer Dieu à leur propre manière, ou de ne pas le faire du tout. Le Roi, lorsqu’il était prince de Galles, a réfléchi tout haut que, comme monarque, il voudrait rendre le rôle de la couronne dans la défense de cette liberté plus explicite comme « défenseur des fois ».

Quelle est la différence entre reine régente et reine consort?

Notre défunte reine, Élisabeth II, a occupé le trône de plein droit, et elle était la personnification de l’État canadien. Ainsi, elle a régné en tant que monarque, ou Reine régente pour utiliser le terme juridique. Une reine consort, d’autre part, est l’épouse d’un roi régent. Elle a le titre de reine par courtoisie et en reconnaissance du support qu’elle offre au roi de nombreuses façons. Cependant, elle n’a aucun rôle juridique et n’exerce aucun pouvoir. Beaucoup de Canadiens se souviendront d’une Reine consort très aimée, la reine Elizabeth qui, lors du décès du roi George VI, est devenue mieux connue sous le nom de la Reine Mère. En temps de paix comme de guerre, feue la reine Elisabeth servit le Roi et ses royaumes avec grâce et dévotion. Toutefois, durant ce temps, elle était reine consort et non reine régente.

Pourquoi parle-t-on des visites royales comme des « rentrées »?

Le Canada est un royaume – un des 15 pays du Commonwealth dont la Reine est chef d’État et chef de nation. Les membres de la famille royale ne viennent pas au Canada en visiteurs distingués de pays étrangers à la façon du président Biden du pape ou du roi Willem-Alexander des Pays-Bas. Plutôt, ils rentrent ici en tant que membres de notre famille nationale laquelle sert le Canada sans interruption depuis la Confédération et même avant. Il n’y a rien de mal dans l’expression « tournée » royale mais nous estimons qu’il est important de souligner le rôle spécial que jouent les membres de la famille royale au Canada ainsi que l’attachement particulier des Canadiens et Canadiennes à celle-ci.

Le roi est un monarque héréditaire. Je ne crois pas en cela. Personne n’est né meilleur que quiconque d’autre, parce qu’au Canada nous croyons que chacun est créé égal. Nous ne croyons pas aux droits hérités.

Personne ne prétend que le Roi soit « meilleure » que n’importe qui d’autre. Cependant, les monarques constitutionnels tels que ceux du Canada sont nés pour servir, et destinés vers une vie de service. À la différence de vous ou de moi, ils n’ont aucun choix dans leur destin. L’on pourrait penser à ça comme un sacrifice plutôt que comme un privilège. Chaque mot poussé, chaque mesure prise ou pas, et, trivialement mais véritablement, chaque nuance de robe ou expression seront filmés, distribués autour du monde et commentés à des moments—souvent inadéquats et parfois cruels—le long d’une vie entière. Dans ce sens nous pourrions admirer plutôt que désapprouver la tradition héréditaire de la couronne.

En même temps que l’accompagnement de ce destin inévitable est une autre réalité : la formation peu de temps après la naissance pour répondre aux fonctions et aux espérances du rôle de souverain. La plupart d’entre nous reçoit une éducation très générale, puis plus tard nous peut-être choisissons quelques spécialités pour étudier, mais pour finir très souvent dans un métier très différent que ce qu’on avait imaginé ou ce à quoi on s’était entraînés. Les monarques ont l’avantage de la préparation à long terme pour faire de leur mieux dans une tâche exigeante.

Il est vrai que certains de nos concitoyens renverront toujours un monarque héréditaire—mais d’autre part, selon les sondages, la popularité des premiers ministres élus et des présidents est habituellement à 20 points ou plus en-dessous de celle de notre Reine—pas un mauvais résultat dans un monde dont la critique à son endroit est intensifiée par les médias. Alors que personne ne peut réclamer que le principe héréditaire garantit de grands monarques, l’expérience canadienne durant les presque 150 années de la confédération suggère que cela reste la meilleure manière par laquelle nous pouvons assurer l’impartialité à l’apex des arrangements constitutionnels d’aujourd’hui, que les Canadiens ont choisi de réaffirmer en 1982, geste par lequel nous prêtions notre puissance au souverain pour qu’il l’exerce pour nous.

Une défense récapitulative très irrésistible du principe héréditaire a été faite par l’historien et l’éducateur canadien francophone, Jacques Monet, sj, dans son article « la monarchie canadienne » qui a été incluse dans The West and the Nation: Essays in Honour of W. L. Morton :

Un roi est un roi, pas parce qu’il est riche et puissant, pas parce qu’il est un politicien réussi, pas parce qu’il appartient à une foi particulière ou à un groupe national. Il est roi par sa naissance.Et dans le choix à laisser le processus de sélection de leur chef d’état à ce dénominateur le plus commun dans le monde—l’accident de la naissance – les Canadiens proclament implicitement leur foi dans l’égalité humaine ; leur espoir pour le triomphe de la nature au-dessus de la manœuvre politique, au-delà du remous social et des intérêts financiers ; pour la victoire de la personne humaine.

Certaines personnes tirent leurs révérences aux personnages royaux tandis que d’autres ne le font pas? Qui a raison?

Tout d’abord, il doit être clair que, comme le salut dans les Forces canadiennes, la révérence est une marque de respect à Sa Majesté le Roi ainsi qu’aux membres de la famille royale, représentants de l’accomplissement de la Souveraine à travers le monde. Dans notre entourage et notre famille, il y a une grande variété de salutations différentes. Certaines gens sont tactiles et rapides pour étreindre et embrasser. D’autres sont plus formels et réservés. Chacun fait ce qui lui semble naturel, il n’y a ni bonne ou mauvaise façon de saluer quelqu’un. C’est la même chose pour ce qui est de l’étiquette. La défunte reine a clairement mentionné, il y a quelque temps, que toute obligation de porter révérence n’existe plus. Cependant, beaucoup de Canadiens choisissent de faire cette marque très spéciale d’affection et de dévouement en raison de leur grand respect pour le Roi comme Chef de notre Nation. Ce geste est comparable à celui de se tenir debout et de se découvrir durant l’hymne national, ou encore de pencher la tête en signe de respect devant un cercueil ou de s’incliner à l’église. Aucune loi n’exige un tel comportement, cependant, beaucoup choisissent de démontrer leur respect par ce geste, comme nous l’avons vu dans les révérences spontanées et profondément personnelles, les révérences et autres marques de respect qui ont été faites par les membres du public lorsqu’ils sont passés devant le catafalque d’Elizabeth pendant le reposoir à Westminster Hall.